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JUILLET 2010.CHARTREUSE A MOLSHEIM


/ A la Chartreuse © Dernières Nouvelles D’alsace, Mardi 13 Juillet 2010. - Tous droits de reproduction réservés

PUBLIC RECORD POUR LE STRASBOURG BRASS QUINTET

En invitant le Strasbourg Brass Quintett, l’association pour l’animation de la Chartreuse a eu la main particulièrement heureuse. Un public record de mélomanes de Molsheim et des environs a pris place dans le, cloître vendredi soir.

B.G. Avec les airs suisses, le cor des Alpes. (Photo DNA)

En guise d’introduction, le président Alain Krol a raconté la riche histoire des instruments de musique à écouter ce soir-là à la Chartreuse.
 Le Brass Quintet, cinq musiciens professionnels, titulaires d’un pupitre de soliste dans des orchestres philharmoniques, professeurs de musique, conjuguent leur virtuosité en se retrouvant au sein de cet ensemble hors de leur cadre habituel de travail, pour donner libre cours à leur passion et donner du plaisir au public.

La musique de danse

Pierre Wenisch, trompette, était le régional de l’étape. Fils et petit-fils d’éminents musiciens de la région, Marc Hegenhauser, autre trompette, a présenté les diverses oeuvres interprétées. Jean-Claude Eglin, trombone ténor, a su à bon escient saupoudrer de quelques touches d’humour la soirée. David Grosjean a mis en exergue les sons chauds de son cor. Enfin Francis Baur a donné l’incroyable gamme de sonorités de son trombone basse avec des solos absolument époustouflants.
 Le cadre du cloître, son caractère intime, l’excellence de l’acoustique, des musiciens d’un talent exceptionnel faisant preuve d’une belle homogénéité, tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée des plus réussies.
 Le Strasbourg Brass Quintet a consacré cette soirée à la musique de danse à travers le temps et les pays : danses anglaises en six mouvements, de la Renaissance, de Giles Farnabi, un tour en Espagne avec un tango d’Isaac Albeniz, avec un magnifique duo trombone et cor, suivi de la Danse slave N° 8 de Dvorak dynamique et rythmée, et pour finir la première partie, avec une suite en 4 mouvement empruntée au music-hall.

La pause a permis à tout le monde de retrouver un peu de fraîcheur dans le parc, avant de goûter aux plaisirs de la 2e partie. Un petit tour par la Russie avec des danses de Ludwig Maurer, puis au Pérou, au Mexique, en Espagne avec le Libertango d’Astor Piazzola, une danse de Gershwin, et puis des airs folkloriques suisse, avec l’inévitable cor des Alpes, les cloches, le coucou et un peu, même beaucoup hors sujet mais pour l’humour, le désormais bien connu « vuvuzela ». De toute évidence, humour et grande musique ne sont pas antinomiques.
 Le public, parmi lequel on notait la présence du maire, Laurent Furst, et de son adjoint Jean Simon, a fait un triomphe aux interprètes qui ont eu droit à plusieurs rappels.

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